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  GauLTHieR TSHITENGE







NoS iDéeS PaR La PLuMe

 
QUE FAUT-IL FAIRE POUR DEMEURER LE MEME? 
 
 

Cher apôtre patriarche guide spirituel de l’Eglise Néo-Apostolique, 
 
Chers apôtres de district collaborateurs de l’apôtre patriarche, 
 
Chers apôtres de district-adjoint, 
 
Chers apôtres premiers participant de la grande construction pour la rédemption, 
 
Chers frères du ministère, 
 
Chers frères et sœurs bien-aimés en Jésus-Christ, 
 
 
 
Au fil du temps, nous assistons à des changements essentiels au sein de notre monde multidimensionnel et en mutation permanente, qui ont des répercussions directes sur la foi et sur les doctrines religieuses. En effet, les diverses modifications au sujet de certains éléments de notre doctrine durant le siècle précédent en est une preuve probante, bien que certains frères du ministère se sentent effrayer par celles-ci et pour se demander pertinemment si l’Eglise Néo-Apostolique restera toujours la même face aux tempêtes de l’histoire et du temps ? 
 
Cette question plus que pertinente, qui ne cesse de tourmenter la conscience de nos miens, peut-elle être considérée comme un signe des temps, comme le milieu sacerdotal averti le pense, conformément au mot lâché par Jésus en Marc 16:3? 
 
Cependant, depuis les temps reculés, de nombreuses religions et doctrines ont donné à l’humanité des enseignements remarquables et admirables à son genre. Et nous dirons même que celles-ci ont énormément contribué au bien être de l’humanité, et elles méritent, à notre modeste avis, d’être louées.  
 
Mais il est d’une réalité ou d’un fait inévitable que l’évolution du monde a fait perdre à leurs enseignements une grande partie de leur utilité. Chose qui a justifié la naissance de nouvelles religions et doctrines. 
 
Cette réalité inévitable que nous qualifions en d’autres mots de l’usure du temps frappe notre Eglise dans son aspect le plus fondamental, c’est-à-dire dans son aspect doctrinal. Il s’avère, ayons ce courage de l’avouer, que certains aspects de notre doctrine contient des éléments ou matières inutiles qu’il faut nécessairement abandonnées.  
 
Mais ce qui est à craindre beaucoup plus est que, l’histoire prouve avec grave crédibilité, que la crainte de l’immobilisme et de la sclérose à amener les scolastiques et les érudits à modifier intentionnellement certains aspects de leurs religions. Chose qui a fait perdre à celles-ci un grand pouvoir de sauver l’humanité. 
 
Pour crédibiliser ce qui suit, la citation de notre apôtre patriarche, RiCHaRD FeRH, en est une preuve probante et éclatante : « Pour demeurer le même un changement doit s’opérer » est le soubassement de l’enseignement et de la matière doctrinale actuellement en chantier. Et nous nous sentons obliger de l’avouer, par la droiture du cœur et l’honnête chrétienne, que la citation de l’apôtre patriarche a longuement raisonné dans nos oreilles. 
 
La citation de l’apôtre patriarche laisse croire, sans aucun doute, qu’une révolution se prépare dans le jour avenir au sein de l’Eglise Néo-Apostolique, particulièrement en ce qui concerne la doctrine de l’Eglise. Et nous en profitons de l’occasion pour dire que la vision de notre apôtre patriarche nous préoccupe du jour au jour, surtout pour son sens avancé de voir les choses différemment des autres .  
 
Malheureusement ce que nous redoutons est qu’il reste incompris par nos miens ou mieux encore par la communauté néo-apostolique.  
 
Parce que la réponse de l’apôtre patriarche, à la question de savoir quels liens notre Eglise entretenait avec le mouvement œcuménique, et la réaction de nos frères et sœurs au sujet de la dite réponse, est un signe criant de divergences de vues inquiétantes dont nous devons tous prendre conscience. Car les efforts que l’apôtre patriarche est entrain de consentir pour notre Eglise méritent d’être loués et encouragés. 
 
Effet, nous voudrions à ce sujet vous poussez à une petite réflexion sur ce qui est de l’esprit de la citation déjà citée de notre apôtre patriarche. Est-ce y-a t-elle compatibilité entrer demeurer le même et changement ?  
 
A notre modeste avis, nous pensons qu’il y a contradiction dans les concepts utilisés. Perce que le concept « changement» dérivé du verbe «changer» évoque l’idée de ce qui n’est pas stable, d’un remplacement d’une chose par une autre, d’une modification, d’un bouleversement ou encore d’une transformation. D’ou par ricochet nous pouvons dire que quelque chose qui change ne reste pas la même. 
 
Notre logique se fonde sur l’argument selon lequel la doctrine de l’Eglise Néo-Apostolique est fondée ou trouve son fondement dans la Bible. Si la parole de Dieu-Unique est inchangeable, cela veut dire qu’elle ne peut être modifiée ni connaître une transformation. Et, si on change la doctrine, cela veut dire qu’elle est l’œuvre des humains et non de Dieu-Unique. C’est la raison pour laquelle, pour éviter la contradiction dans les concepts, nous estimons fraternellement et avec grave crédibilité que la dite citation devra être présentée sous cette formule : «Pour demeurer le même il faut s’adapter». 
 
Comme nous le savons tous, Le Dieu-Unique ne change jamais mais Il s’adapte à n’importe quelle situation, circonstance, évènement, époque ou temps. C’est pourquoi les averti ont fini de reconnaître généralement que l’action de l’Eternel-Dieu est universelle et multidimensionnelle. 
 
En effet, depuis l’exercice de notre profession sacerdotale nous partageons la conception profonde selon laquelle la véritable force de l’être humain, d’une religion ou d’une église réside dans son pouvoir de conserver en tout temps et en toute circonstance son harmonie et son équilibre avec son environnement constamment instable et changeant. Elle réside aussi dans sa capacité à adapter et à anticiper ses actions et ses attitudes, ses pensées et sa vision par rapport aux mouvements multicoloriels des évènements présents et à venir, dans son environnement immédiat et lointain
 
Mais cette force ou capacité ne réside pas dans tous les êtres humains, religions ou églises. Nous le savons qu’elle a été attribuée à une poignée des maîtres ou des êtres humains par Le Dieu-Unique d’après les époques ou les ages, respectivement dans le domaine qu’ils oeuvraient ( politique, religieuse, juridique, philosophique, artistique, etc.). C’est bien justement cette force qu’il nous faut pour tenter une reforme au sein de notre Eglise. 
 
Quant à la commission chargée de la reforme au sein de l’Eglise Néo-Apostolique, nous aimerions l’adresser ce qui suit, que toute la communauté néo-apostolique à les yeux fixés sur elle et impatiente d’accueillir le résultat de leur grand travail.  
 
Mais la Commission Chargée de la Reforme doit aussi être consciente qu’une œuvre de cette grande importance portant sur le terrain du sociologique et du mental, de l’espace et du temps, doit tenir compte de la loi du mouvement.  
 
Il ne voudrais pas que les générations futures la juge coupable d’avoir doté à l’Eglise, une reforme précipitée, non mûrie, n’ayant pas bénéficié de l’effet bénéfique du temps de maturation, car la sagesse séculaire nous enseigne que le temps se venge durement contre tout ce qui se fait sans lui et surtout contre lui.  
 
Cher apôtre patriarche guide spirituel de l’Eglise Néo-Apostolique, 
Chers apôtres de district collaborateurs de l’apôtre patriarche, 
Cher apôtres de district-adjoint, 
Chers apôtres premiers participant de la grande construction pour la rédemption, 
Chers frères du ministère, 
Chers frères et sœurs bien-aimés en Jésus-Christ, 
 
Nous vous remercions pour votre l’attention à la présente adresse.  
 
 
Prêtre GauLTHieR TSHiTeNGe TSHiMBaWu. 
 
Eglise Néo-Apostolique 
 
District de KiNSHaSa/Ouest 
 
Discours rédigé lors du vingt cinquième anniversaire de l’Eglise Néo-Apostolique en République Démocratique du Congo. 
 
 
 
L’OECUMENISME DU COEUR OU VIVANT
 
 
 
Le concept “œcuménisme du cœur”, utilisé pour la première fois par le guide spiritual de l’Eglise Néo-Apostolique, l’apôtre patriarche RiCHaRD FeRH, dans le numéro hors série d’avril 2001 sur l’œcuménisme, d’habitude male comprise et difficilement acceptable dans le milieu sacerdotal, mérite, à notre modeste avis, une explication facile, claire, nette et édifiante. 
 
L’œcuménisme du cœur est l’attitude d’une personne qui éprouve du fond de son être le plus intime un sentiment profond d’aimer son prochain, sans tenir compte de sa couleur de la peau, de sa confession religieuse, de ses opinions ou tendances et de son rang social. Cette attitude découle de l’intuition et tout être humain la possède. 
 
L’œcuménisme du cœur est différent de l’œcuménisme institutionnel, c’est-à-dire le Conseil Oecuménique des Eglises . Parce que ce dernier veut apprendre ou forcer les chrétiens à s’unir ou à s’aimer tout en discriminant les autres mouvements religieux ou églises qui n’épousent pas leurs critères. C’est vraiment d’après nous un œcuménisme mort . 
 
En effet, il ne servirait donc à rien de créer une institution pour amener les êtres humains ou les chrétiens à vivre en union ou en harmonie . Parce que, ce serait là quelque chose d’appris ou forcée, qui ne deviendra jamais vivant dans l’être humain. Il faut, donc, que chaque être humain puisse ressentir intuitivement le sentiment profond d’aimer son prochain dans un ébranlement total de son être le plus intime. Voilà pourquoi nous qualifions cette attitude, que d’aimer son prochain par son propre vouloir, de l’œcuménisme vivant
 
Comme il est écrit dans le livre de TheSSaLoNiCieNS, nouveau testament, ce qui suit : 
"Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-même appris de Dieu-Unique à vous aimer les uns les autres". 
 
Pour ce qui suit, nous aimerions partager avec vous une expérience vécue il y a de cela deux années passés. Un jour après le culte de dimanche matin, dans ma communauté eSSeN, nous étions, ensemble avec mes diacres et frères chargé, entrain d’évacuer les biens destinés à la dite communauté pour les remettre en place où ils devront être gardés. Dix minutes après, trois frères de l’Association Chrétienne Témoin de Jéhovah sont venus sur le lieu pour nous demander la propriétaire de la parcelle, qui est un enfant de Dieu de Elise Néo-Apostolique. Malheureusement elle n’était pas présente, mais les visiteurs ont préféré de l’attendre.  
 
Débout qu’ils étaient, j’ai ordonné à l’un des diacres d’apporter trois chaises pour eux. Mais le diacre, devinant l’identité de ces derniers par leur apparence, partira avec un sourire qui cachait mal son indignation. Car il trouvait inadmissible qu’un néo-apostolique puisse accepter la visite des étrangers à la foi chrétienne néo-apostolique. Et de peur aussi que ces derniers arrivent à détourner la propriétaire de la parcelle de sa foi chrétienne néo-apostolique. 
 
Après avoir pris place, l’un d’eux, voyant que je portais avec mes siens l’uniforme de notre confession religieuse (chemise blanche, cravate et pantalon noirs), devinant ce que nous étions, c’est-à-dire notre identité religieuse, me demandant avec un ton presque doux : Frère dis-moi, vous de l’Eglise Néo-Apostolique ? Je lui est dit non. Moins étonné de la réponse, il me demanda alors : Pourquoi portiez-vous l’uniforme de l’Eglise Néo-Apostolique en ce jour de dimanche avec les siens ? Je lui dit, parce qu’ont nous a exigé de porter celle-ci. Bouleversé de ma seconde réponse, il me demanda cette fois-ci avec un ton précipité : Vous étés de quelle église ? Comme réponse, nous n’appartenons à aucune église ou confession religieuse plutôt à Dieu-Unique. Et il se taise avec une attitude tourmentée et ne me posa plus de questions. 
 
Juste après le départ de nos frères Jehovistes, mes siens fortement blessés de la conversation, qu’ils suivaient avec beaucoup de discrétion, particulièrement en ce qui concernait mes réponses, me demanda avec un ton inhabituel : Cher prêtre avec tout le respect que nous te devons, pourquoi avez-vous nié notre foi devant ces étrangers? Avez-vous honte de porter notre uniforme ? 
 
Pour apaiser leur esprit gravement troublé, j’ai ouvert ma bouche pour dire ce qui suit : Vous étés fâcheux contre votre prêtre, parce que nous avons dit aux étrangers à notre foi que nous ne sommes pas de l’Eglise Néo-Apostolique! Que votre âme ne se tourmente point. Croyez à notre parole :Sacrifiez sa confession religieuse, son église ou sa religion, pour l’amour et la gloire de Dieu-Unique est une preuve de notre attachement inconditionnel à eLoHiM-aDoNaY
 
Retenez très bien cette révélation :Quelle que soit sa dimension ou sa grandeur, sa réputation ou sa valeur, la religion ou l’église ne peut jamais sauver l’être humain. Seul Le Dieu-Unique à travers sa lumière parfaite est capable d’éclairer l’être humain, de l’amener à atteindre la perfection et d’accéder au salut véritable . 
 
Personne ignore l’intolérance qui règne entre nous qui se réclame chrétiens d’une part, et d’autre part l’intolérance qui règne entre la religion chrétienne et les autres religions . L’action posée à l’égard de nos frères Jehovistes peut apporter un rapprochement souhaitable. Car si les doctrines ou les dogmes religieux ont divisé les êtres humains, l’amour de Dieu-Unique doit unir
 
Nos frères Jehovistes, scandalisés par l’acte posé à leur égard , savait d’après notre apparence ou notre habillement que nous étions de l’Eglise Néo-Apostolique. Si j’avais accepté que nous sommes néo-apostolique, l’acte posé pouvait du moins les amener qu’à admirer seulement notre confession religieuse. Delà notre action ne pouvait pas susciter en eux un sentiment profond d’un amour universel. 
 
En leur disant que nous appartenons à aucune confession religieuse plutôt à Dieu-Unique, nous avons voulu montrer à nos frères Jehovistes que, si nous tenons à tout prix à nous accrocher aveuglement à nos convictions religieuses ou nos doctrines, nous serons effectivement et pratiquement incapables de donner de l’amour vrai à notre prochain.  
 
Parce que vouloir ou pas nous devons accepter la diversité culturelle, religieuse et la liberté d’adopter une religion de son choix, plus encore la liberté dans la foi. Delà personne n’a le droit de pointer du doigt la confession religieuse de l’autre ni la religion d’autrui pour dire qu’elle est mauvaise ou bonne ; car seul le juge parfait, Le Dieu-Unique, a droit de juger et de condamner les fausses religions ou doctrines. 
 
Au contraire, si dans notre conception de vue, nous savons que nous n’appartenons tous qu’a eLoHiM , Le Dieu-Unique, nous serons effectivement et pratiquement capable d’aimer n’importe qui, sans tenir compte de sa culture, de sa confession ou sa conception religieuse. Delà l’intolérance religieuse qui nous déchire jusqu’à présent disparaîtra pour laisser la place à la tolérance. 
 
Comme il est écrit dans le livre d’ePHeSieNS, nouveau testament, qu’il y a Un Seul eLoHiM et Père de tous YaH’SH’WeH MeH’SH’YaH , qui est au dessus de tous, et parmis tous et en tous. Voilà donc l’universalité de l’action de Créateur de toutes créatures, Le Dieu-Un et Unique. 
 
Seul l’œcuménisme du cœur ou vivant, si vous le voulez, peut nous amener à accepter l’autre, bien qu’il ne partage pas notre conception de vue, à respecter aussi sa culture et sa religion et à témoigner devant l’humanité que nous sommes les enfants de Dieu-Vivant et Unique. 
 
 
Sincèrement votre prêtre, 
TSHiTeNGe TSHiMBaWu 
Texte rédigé à la date du 07  
juillet 2002.  
 
 
L’AUTOPSIE DE LA FOI EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 
 
 
 
Chers frères et soeurs enfant de Dieu-Unique et Vivant, 
 
Chers conferenciers et conferencieres chercheurs de la vérité, 
 
Chers représentants membres du mouvement religieux Dieu pour tous, religion de la lumière et de l’amour, 
 
Cet avec droiture du cœur et conformément à ce qu’à dit mon prédécesseur que nous tenons à louer et à remercier fraternellement l’action posée par le mouvement religieux Dieu pour tous, religion de la lumière et de l’amour, pour avoir organisé ce séminaire. 
 
Notre réaction de reconnaissance pour l’action posée par le mouvement religieux Dieu pour tous, bien qu’elle soit ressentie du fond de nous comme un acte d’expression vivante, de l’amour que tout être humain peut témoigner à l’égard de la société congolaise, nous sommes convaincu que vous ressentez aussi la même chose du fond de vous.  
 
Parce que, ce genre de séminaire, dans une societé qui vit dans l’ignorance criante, comme la notre, sur la vraie connaissance de Dieu-Unique, un Dieu plus que mystérieux et qui se tient trop caché, peut éveiller également la conscience. Nous voulons dire par là la conscience de l’être humain congolais. 
 
En entrant dans cette salle et en regardant comment celle-ci est remplie deux réactions se sont déclenchées spontanément en nous. Notre première réaction se résume dans la question suivante : D’où vient tout ce monde? Pourquoi cette question, parce que nous le savons et personne entre nous ne peut ignorer que l’être humain congolais, vue la situation politico-économique et sociale plus que médiocre qu’il connaît, passe beaucoup trop son temps à chercher à manger et se distraire dans la musique et à la télévision, pour trouver consolation au regard de sa misère. Chose qui a fait que cet homme ne soit pas sensible aux choses spirituelles, bien qu’il donne apparemment l’image d’un croyant. 
 
Notre deuxième réaction se recouvre dans cette question : Tout ce monde sont venus dans ce séminaire volontairement ou involontairement, par curiosité ou par sentiment? Pourquoi cette question. Le pourquoi de la question est qu’il est d’un fait généralement connu que l’être humain congolais, quel que soit sa foi ou sa pratique religieuse, a beaucoup du mal à porter un jugement objectif sur la confession religieuse ou la foi d’autrui ; surtout sur une religion qu’il ignorait au paravent. 
 
La preuve flagrante est qu’en venant même d’ici, nous avons intéressé notre entourage pour assister au présent séminaire, malheureusement tous nous ont presque dit la même chose, qu’ils ne veulent pas faire la prostitution religieuse. Et, à trois mettre du lieu en question, nous avons vu les membres d’un mouvement religieux, dont pour des raisons d’ordre déontologique de ma profession et par le respect que nous impose la foi nous répugnons de citer le nom, critiquer sans raison l’organisateur du présent séminaire que le mouvement religieux Dieu pour tous. 
 
Cependant, sauf si on est un être humain sans généalogie, même moi qui vous parle, nous avons tous au départ des idées préconçues sur les choses que nous observons. Ces idées dites préconçues, considérées comme des optiques, sont le fruit de ce que nous avons reçu comme culture dés notre enfance jusqu’aujourd’hui. 
 
Cette culture nous empêche parfois de porter un jugement objectif à chaque fois que nous sommes devant une chose, un enseignement, une personne étrangère à notre culture. Ce qui nous amène à tirer de fausses conclusions ou de jugements erronés. 
 
Or, d’après les enseignements de tous les maîtres que l’histoire de l’humanité a connu , il est dit que celui qui porte un jugement erroné sur autrui, sur la culture ou les idées de l’autre ou encore sur la foi d’autrui n’est pas dans la vérité. Delà nous pouvons dire qu’une telle personne est encore esclave et il doit ère libérée. Comme enseignait JéSuS-CriST, «vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera» . Car ceux qui se fient aux apparences catégorisent les autres principalement sur base d’une impression superficielle émettant aussi un jugement précoce. 
 
Jusqu’à nos jour nos religions ou confessions religieuses nous demande de n’est pas touché aux choses d’une autre religion. C’est-à-dire n’est pas touché ou lire tel enseignement religieux, s’abstenir de telle religion ou foi, n’est pas dialogué avec un membre de telle foi ou telle religion, etc. Pour seul motif que les autres sont dans la fausseté, nous nous sommes dans la vérité. 
 
En effet, depuis l’exercice de ma profession sacerdotale et mes recherches dans ce domaine complexe, vaste et illimité que la religion, nous nous sommes rendu compte que même les hommes de Dieu publiquement connus sont moins ouverts spirituellement que les hommes du commun ou les hommes de la rue
 
C’est pourquoi, nous le disons et nous ne cesserons jamais de le dire et de le redire que " l’être humain a été crée libre par le créateur de toutes créatures, Le Dieu-Unique, mais la religion et la société l’ont rendu esclave". Nous n’avons pas voulu , nous qu’on appelle enseignant, maître ou rabbi, prêtre ou pasteur, serviteur ou homme de Dieu, de libérer l’être humain à pouvoir chercher seul et librement la vérité. 
 
Nous avons plutôt préféré d’apporter à cet être humain des vérités préétablies, sous forme des dogmes et sans vie ni lumière, que viennent de nous même, tout en étouffant sa gouverne intérieure ou sa voix de la conscience. Or, c’est grâce à celle-ci que chaque être humain parvient à connaître la vérité et à recevoir la vérité. 
 
Cependant, l'heure vient, et elle est déjà venu pour donner la lumière à l’être humain congolais et à l’apprendre comment forger en lui une conscience libre, avec un esprit d’ouverture gravement large. En d’autres mots l’heure de voir les choses sous un angle DiViN. 
 
Comme un poète à fait cette déclaration, que ce n’est qu’avec le cœur qu’on vient bien. Donc, il appartient à tout être humain de pouvoir chercher la vérité en toute liberté. Et cette vérité est à l’intérieur de tout un chacun. Comme enseigne le christianisme, qui cherche trouve et qui ne travail pas ne mange non plus. 
 
Chers frères et soeurs enfant de Dieu-Unique et Vivant, 
 
Chers conferenciers et conferencieres chercheurs de la vérité, 
 
Chers représentants membres du mouvement religieux Dieu pour tous, religion de la lumière et de l’amour, 
 
 
Sincèrement votre collègue prêtre 
TSHiTeNGe TSHiMBaWu GauLTHier 
 
Discours rédigé lors de la seminaire organisé au palais du peuple par le mouvement religieux Dieu pour tous, religion de la lumière et de l’amour 
 
 
 
VeRSioN aNGLaiSe 
 
02.14 
 
20/04/2024 
   
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